Depuis 2002, l’Observatoire de la qualité du Service public de l'eau permet au SEDIF d’être à l’écoute de ses usagers sur leur perception et leurs attentes sur toutes les composantes du service délivré.

  • Notoriété, image et confiance

    En 2024, la notoriété du SEDIF progresse de 5 points avec 1 usager sur 2 l’identifiant bien comme étant l’organisme responsable du Service public de l’eau. Cette hausse est particulièrement marquée chez les usagers abonnés (+7 %) et gestionnaires d’immeubles collectifs (+15 %), notamment grâce aux actions de communication menées dans le cadre des Jeux Olympiques.
    L’image du SEDIF demeure excellente : 92 % des usagers qui le connaissent en ont une opinion favorable, et les efforts du SEDIF pour satisfaire au mieux ses usagers sont reconnus par 82 % d’entre eux. La distribution et la disponibilité de l’eau restent un point fort du service, très bien évaluées par les usagers. En revanche, la confiance sur la qualité sanitaire de l’eau diminue sensiblement, pour atteindre 78 % (contre 83 % en 2022).

  • La perception des usagers : axes d’optimisation et points de vigilance

    Si le niveau de satisfaction globale reste élevé et stable (90 % des usagers se déclarent satisfaits ou très satisfaits), certains critères comme le goût, l’odeur, la teneur en chlore et en calcaire de l’eau obtiennent un niveau de satisfaction inférieur à d’autres éléments tels que la disponibilité ou la limpidité de la ressource. Le goût de l’eau apparaît comme un facteur prioritaire d’amélioration, avec un impact significatif sur la satisfaction globale. De plus, bien que restant à un niveau élevé, les usagers ne sont que 80 % à déclarer qu’elle peut être bue tous les jours, et un léger fléchissement des buveurs d’eau du robinet s’amorce au profit de l’eau en bouteille. Ces résultats appellent à renforcer les messages de réassurance, notamment auprès des usagers les plus sensibles aux actualités liées à l’eau.

  • FOCUS

    Un projet structurant : la filtration membranaire haute performance

    Le projet de filtration membranaire garantissant une meilleure qualité sanitaire et organoleptique de l’eau recueille toujours une large adhésion : 95 % des usagers le jugent pertinent. Les principaux motifs sont liés à la santé et à la réduction du calcaire. Une hausse de 15 € par an sur la facture est jugée acceptable par 69 % des usagers favorables au projet, et atteint 72 % pour les usagers résidant en habitat collectif.

    32 % des usagers ont déclaré avoir diminué leur consommation d’eau du robinet en raison des actualités sur celle-ci en 2024. Le projet d’eau très peu voire pas du tout chlorée, avec très peu calcaire et mieux protégée des micropolluants a toute sa place pour rassurer les usagers plus inquiets. De fait, plus de 70 % souhaitent être informés de l’avancée du projet, surtout par mail, confirmant l’importance d’un accompagnement régulier et transparent.