• Renouvellement des équipements de la station de Villetaneuse

    La station, construite en 1980, sécurise la distribution d’eau en permettant le transfert entre les usines de production d’eau potable de Neuilly-sur-Marne et de Méry-sur-Oise en cas d’indisponibilité ou de réduction de la capacité de production d’une des deux usines. Elle complète son homologue du secteur Seine situé à Joinville-le-Pont qui assure les transferts inter-usines entre Choisy-le-Roi et Neuilly-sur-Marne.
    Les travaux ont pour but de garantir la sécurité hydraulique et électrique du site, de renouveler les équipements vétustes et de construire un poste électrique de haute tension. En complément, la mise en sûreté et la reprise de l’aménagement paysager renforceront l’intégration de l’ouvrage dans son environnement immédiat.

    Montant global de l’opération :
    7,9 M€ H.T.

  • Reconstruction du site d’Avron situé à Neuilly-Plaisance

    D’ici 2027, le site d’Avron qui dessert une partie de Neuilly-Plaisance, de Villemomble et de Rosny-sous-Bois, va faire l’objet d’une refonte complète, à l’issue de la construction d’une nouvelle station de pompage, de la reconstruction de deux réservoirs semi-enterrés et de la réhabilitation du château d’eau.
    Le projet valorise une insertion architecturale et paysagère adaptée à un quartier urbain à dominante pavillonnaire. La toiture végétalisée, l’habillage des façades en matériaux nobles en réemploi (pierres, briques, terre cuite), les plantes grimpantes et les panneaux solaires sont un atout pour les nouveaux ouvrages.

    Montant global de l’opération :
    12,7 M€ H.T.

  • Rénovation des réservoirs du Mont Valérien

    Ces réservoirs semi-enterrés, implantés sur deux sites (Nanterre et Suresnes), constituent les réserves d’équilibre du réseau de 2e élévation qui alimente en partie la commune de Puteaux et le quartier de La Défense. Avec une réserve de 8 000 m3, les réservoirs du Mont Valérien, construits en 1955 pour les réservoirs R1 et R2 et en 1982 pour le réservoir R3, assurent largement le besoin d’une journée de pointe.
    Les travaux portent principalement sur la réhabilitation du génie civil intérieur des cuves, la reconstruction du bâtiment des équipements hydrauliques enterré dédié aux réservoirs R1 et R2, le renouvellement complet des équipements hydrauliques, des installations électriques et d’automatismes.
    Pendant la durée des travaux, qui se sont achevés début 2025, le site a été maintenu en exploitation, sans impact sur la livraison de l’eau au robinet des habitants.

    Montant global de l’opération :
    4,9 M€ H.T.

  • Rénovation de la station de pompage de Pierrefitte

    Construite en 1962, la station de pompage d’eau potable de Pierrefitte-sur-Seine présente un bâtiment vieillissant imposant une rénovation et des équipements (pompes et vannes notamment) nécessitant leur
    remplacement. Cette réhabilitation a pour objectif de sécuriser l’alimentation en eau potable d’environ 135 000 habitants répartis sur les communes aux alentours.

    Montant global de l’opération :
    7,5 M€ H.T.

  •  » Le chantier de la station de pompage de Pierrefitte présente le défi supplémentaire de maintenir une continuité de service pendant les travaux via la construction préalable d’une station de pompage provisoire. « 

    Emeline PORCHER, chargée d’opérations, service Ouvrages

  • Refonte de l’unité d’ozonation de l’usine de production d’eau potable de Choisy-le-Roi

    Lors du processus de potabilisation de l’eau à l’usine de Choisy-le-Roi, l’eau entre à deux reprises en contact avec de l’ozone. Une pré-ozonation en début de filière améliore la phase de clarification grâce à son effet oxydant et réduit ainsi la quantité de coagulant à utiliser. En milieu de filière, l’interozonation joue un rôle essentiel dans la désinfection de l’eau.
    L’ozone nécessaire est fabriquée au cœur de l’unité à partir d’air sec. L’unité d’ozonation construite dans les années 1970, devenue vétuste et surdimensionnée, nécessite une refonte globale. L’objectif est de fiabiliser son fonctionnement et d’optimiser l’ensemble des équipements de production de l’ozone pour réduire les consommations énergétiques. Les travaux, commencés en 2022, se termineront en 2027.

    Montant global de l’opération :
    22,2 M€ H.T.

  • Inauguration de la station de pompage d’Antony qui assure l’alimentation du plateau de Clamart

    La nouvelle station de pompage d’Antony, inaugurée le 17 octobre 2024, a été intégralement reconstruite pour un investissement de 10 millions d’euros, afin de sécuriser l’approvisionnement en eau potable du plateau de Clamart et répondre aux nouveaux besoins. D’une capacité de pompage moyenne de 20 000 m3 par jour, sa puissance de relèvement la classe en deuxième position des stations du SEDIF, après celle de Montreuil.
    Une attention particulière a été portée à l’intégration architecturale et paysagère, dans un environnement urbain et naturel proche du parc de Sceaux. Bâtiment-paysage, la station est conçue de manière à limiter au maximum le bruit. Sa toiture complètement végétalisée illustre la volonté du SEDIF de lutter contre les îlots de chaleur urbains et de protéger la biodiversité. Une quinzaine d’arbres ont été plantés sur le reste du terrain, qui a conservé sa perméabilité.

    Montant global de l’opération :
    9,45 M€ H.T.

  • Sécurisation de la distribution en eau du plateau de Saclay

    Le site de Palaiseau a été inauguré le 20 septembre 2024, après 4 ans de travaux. La construction d’un nouveau château d’eau, en complément du réservoir existant totalement rénové, permet de doubler les réserves en eau potable. La nouvelle station de pompage répond à l’augmentation de la demande liée au développement du plateau de Saclay. L’aménagement paysager (plantation de nombreux arbres et mise en place d’une noue de récupération des eaux pluviales) contribuent à la qualité de l’insertion architecturale des nouveaux ouvrages.
    Il s’agit du premier château d’eau construit par le SEDIF depuis trente ans, après « Les Flûtes » de Villejuif (1991), labellisées « Architecture contemporaine remarquable » en 2019. Repères visibles de loin, les châteaux d’eau sont des acteurs des lignes du paysage, qui apportent la meilleure réponse technique aux contraintes hydrauliques locales : le fonctionnement de tous les châteaux d’eau repose sur le même principe simple de stocker de l’eau en hauteur, au point le plus élevé géographiquement de la zone d’alimentation, afin qu’elle s’écoule ensuite de façon gravitaire en fonction de la demande.

    Montant global de l’opération :
    20,3 M€ H.T.