La sectorisation
un outil de pilotage
À la fin de l’année 2024, 5 nouveaux secteurs ont été mis en service et sont désormais suivis par le délégataire.
Pourquoi sectoriser ?
Concrètement, avant qu’une fuite ne soit visible en surface, celle-ci peut s’écouler pendant plusieurs jours dans le sous-sol et engendrer des dégâts matériels conséquents lorsqu’elle fait surface. Il est donc impératif de les traquer et d’intervenir sans délai afin de limiter ces pertes en eau. De plus, moins il y a de fuites, plus le rendement est élevé, permettant ainsi de diminuer les prélèvements dans les ressources.
Les zones desservies par les usines principales du SEDIF regroupent chacune environ 1 600 km de réseau. Afin de mieux suivre les débits et localiser les fuites, il est nécessaire de constituer des secteurs plus petits, dans lesquels il sera plus facile de surveiller les volumes d’eau distribués. Les volumes entrants et sortants sont comptés via des débitmètres installés dans des chambres de comptage, la différence étant la consommation des usagers d’une part (identifiée grâce à la télérelève) et les fuites de l’autre. Ainsi les actions/réactions d’exploitation comme les recherches de fuites non visibles seront plus efficaces.
La sectorisation du réseau nécessite la réalisation d’environ 170 chantiers pour poser des vannes et des équipements de comptage mais également des équipements de régulation de la pression afin de l’adapter à la demande durant la journée et de limiter la quantité d’eau perdue lors des fuites.
Sur les 46 secteurs créés à terme sur le réseau de 1re élévation, et après traitement des données issues des débitmètres et de la télérelève au sein du Serv’O, il sera plus facile de repérer les fuites puis envoyer rapidement une équipe de réparation.
En 2025, le SEDIF entamera la dernière phase de travaux afin d’achever le déploiement de la sectorisation sur le réseau de 1re élévation du SEDIF.
- FOCUS
Le chantier de Saint-Ouen
Depuis novembre 2024, le SEDIF réalise à Saint-Ouen la création d’un ouvrage enterré qui accueillera sur la nouvelle ligne de montage un débitmètre électromagnétique, une vanne de modulation de pression et des capteurs de pression. En surface, une armoire de rue, raccordée au réseau électrique et de télécommunications, permettra de transmettre en temps réel les données au poste de pilotage de l’usine principale de production d’eau potable de Méry-sur-Oise.
Cette vanne vient en complément de deux autres vannes de modulation, déjà installées à Clichy-la-Garenne et à Saint-Ouen, pour finaliser le secteur. In fine, ces équipements permettront le comptage des volumes transitant dans ce nouveau secteur et de réduire la pression.